Retour d'expérience

Ma routine d’écrivain

Vous avez été nombreux à lire mon emploi du temps d’écrivain le mois dernier. Ce mois-ci, je vous propose de découvrir ma routine. Comme beaucoup le savent, je n’ai que des créneaux horaires limités pour écrire, ce qui nécessite de me mettre immédiatement en condition. Avant, je pouvais consacrer presque une demi-heure pour ça, maintenant, ça doit se faire à la seconde.

Je suis souvent interrompue pour diverses raisons. À chaque arrêt et reprise, je dois pouvoir me remettre en condition en un clin d’œil. Une routine est donc nécessaire !

Mon conditionnement est surtout lié à l’environnement de travail. Je ne travaille que sur mon bureau, avec le même ordinateur depuis huit ans (mais que je rêve de changer). Là, je l’ai rangé pour la photo.

 

La feuille de brouillon.

J’ai pris l’habitude avec mes études de garder tous les courriers imprimés d’un seul côté. Ce qui fait que j’ai déménagé plusieurs fois ce tas incroyable de feuilles de brouillon. Il a un peu baissé avec mon master, mais est remonté vite (il n’est pas sur la photo, mais doit compter presque 1500 pages A4).
Au final, j’ai toujours une feuille à côté de moi, elle me sert à noter des idées, faire des schémas ou comme mémo. Quand je bloque, j’ai souvent besoin de poser sur le papier mes pistes et les ramifications de tel ou tel choix pour trouver le meilleur. Pour le tome 3 de la Terre des héros, j’ai dû remplir 5 feuilles rien que lors de la relecture. Imaginez alors les plans de bataille, les idées, les résultats de recherches, etc.

La tasse de thé.

Il y a toujours une tasse de thé sur mon bureau. Je la sirote au fur et à mesure que j’écris. C’est ma boisson fétiche qui est devenue une routine de conditionnement. Allez c’est sans sucre ni caféine, ça ne peut pas faire de mal.

La musique

Sans musique, je n’arriverais jamais à écrire. D’ailleurs je ne l’ai jamais fait à ma connaissance, même pendant la rédaction de mon mémoire. J’essaie de toujours être en accord avec le thème du texte. La plupart du temps, j’écoute des musiques de films, de séries ou de jeux (je vous laisse aller voir dans la rubrique inspiration), parfois des chants celtiques (Enya, Loreena Mc Kenitt) ou encore de la musique classique (Piano Guys, Mozart). Les paroles ont tendance à me déconcentrer, surtout en français.

Internet et les livres

J’ai beaucoup de mal à écrire sans connexion ni livre. Tout simplement parce que je fais beaucoup, beaucoup de recherches. J’essaie d’être la plus cohérente possible, mais aussi placer des symbolismes ou de l’intertextualité. Dans la Terre des héros, chaque pierre citée, par exemple, fait écho à un pouvoir qu’on lui attribue. Pour trouver le bon symbolisme, il faut pas mal de recherches. J’utilise aussi des dictionnaires de synonymes et je vérifie régulièrement les définitions quand j’ai un doute. Bref, j’ai vraiment besoin de mes sources d’informations.

 

Voilà ma routine. Chaque auteur possède la sienne. Et vous ? Comment vous conditionnez-vous ?

7 Comments

  • Julien Hirt
    septembre 1, 2018 at 11:09 am

    Incroyable! Jamais je n’arriverais à écrire en musique !

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  • coraliedarcy
    septembre 1, 2018 at 11:26 am

    Pour moi, la musique est aussi obligatoire ! Quand c’est une romance, je peux écrire sans problème avec des musiques modernes qui ont des paroles, car je les trouve dans l’ambiance, c’est ce qu’on pourrait retrouver dans le film si un jour un miracle fait que le livre soit adapté. Par contre, avec un livre plus sérieux, plus historique ou fantaisiste, là j’écoute uniquement des musiques de films. A part ça, je n’ai pas de rituels, je peux écrire n’importe où : dans mon bureau, sur mon lit, sur le canapé 🙂

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    • Amélie
      septembre 1, 2018 at 1:11 pm

      Dans le lit, ah non moi je ne peux pas, il faut que je sois bien installée pour travailler.

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  • letsrocknwrite
    septembre 13, 2018 at 11:44 pm

    Je prends l’idée de garder une feuille et un stylo toujours prêt de moi. Avoir un calepin aussi permet de pouvoir noter ses idées en tout temps… Sauf que je l’oubli tout le temps, à force d’avoir la tête dans les nuages…
    J’écris avachi dans mon canapé avec le clavier sans fil, mais je fais du sport donc mon dos peut supporter ça. J’ai besoin d’écrire en étant vautré. Je ne sais pas si c’est un bon réflexe.
    Je débute en tant que blogeur, mais je vous invite à venir y jeter un coup d’oeil 😉

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    • Amélie
      septembre 14, 2018 at 12:28 pm

      j’ai aussi un cahier pour noter mes idées de futurs romans, mais parfois, si je ne note pas, j’oublie aussi.
      vautré dans le canapé? c’est original. Pourquoi pas si ton dos le supportera à long terme (pas le mien en tout cas)?

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