Présentation

Trois histoires d’amour pour la Saint-Valentin,

En ce jour de Saint-Valentin, j’ai déniché dans ma bibliothèque trois histoires d’amour pour se plonger dans l’ambiance.

 

Othello, de Shakespeare.

Je crois bien qu’il s’agit, avec Macbeth, de ma pièce préférée de Shakespeare. Hé non, ce n’est pas Roméo et Juliette que je vais vous présenter ici, même si on retrouve la patte tragique de l’auteur. Autrement dit, ça finit mal. Othello est amoureux de Desdémone, la fille d’un riche notable vénitien. Il est un soldat qui se bat bien, apporte la victoire à Venise, bref, un bon parti, sauf que c’est un Maure affranchi. Il parvient malgré la désapprobation des uns et les réserves des autres à épouser la jeune fille pour son plus grand bonheur. Seulement voilà, un homme vient lui murmurer à l’oreille qu’elle lui est infidèle. Le couple doute, se déchire, on pleure, bref c’est du Shakespeare. Ajoutons à cela une description intéressante de la république de Venise, la question du couple mixte, le racisme et la jalousie. Bien qu’écrit en 1604, je trouve le récit bien actuel.

 

Outlander, tome 1 et 2 (et la moitié du 3), Diana Gabaldon

Outlander, c’est typiquement le genre de romance qui nous donne des petites sensations dans le ventre et parfois même les larmes aux yeux. Claire quitte donc son Angleterre d’après-guerre pour se retrouver accidentellement dans l’Écosse de 1747. Elle y rencontre Jamie avec qui elle vit des aventures palpitantes. J’aime bien le côté histoire d’amour inversée (on se marie puis on tombe amoureux), le dilemme de Claire qui laisse un mari au XXe siècle, et découvrir la vie écossaise d’avant, pendant et après la terrible bataille de Culloden (et on se prend à détester les Anglais !!). Le moment qui m’émeut le plus ? La séparation à la fin du tome 2. On attend avec impatience leurs retrouvailles dans le 3. Un bémol cependant dans l’histoire que je trouve un peu trop exagérée par moment. Il leur arrive beaucoup trop d’aventures rocambolesques.

 

Orgueil et préjugés, de Jane Austen

Bon un grand classique, j’en conviens. C’est malgré tout mon péché mignon. Le genre de livre qu’on relit facilement et dont on ne loupe pas une rediffusion de l’adaptation (la meilleure d’ailleurs est celle de la BBC avec Colin Firth). J’aime beaucoup Lizzy, les remarques sarcastiques de son père, j’ai envie de claquer Lydia et sa mère, de consoler Jane, de secouer Bingley. Je suis toujours très émue par la demande en mariage de Darcy qui se prend un bon gros refus. Les personnages sont victimes de leur sentiment, surtout de leur première impression, bref de leurs préjugés, le tout dans l’Angleterre du XIXe s.

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