Autour de La Terre des Héros

Présentation des Ilionides

Article réactualisé (publication originelle le 15.01.16)

Aujourd’hui, je voudrais vous parler des Ilionides, ce peuple d’inspiration grecque que l’on retrouve dans ma trilogie La Terre des héros.

Le fond mythologique

Pour fonder ce peuple, je me suis inspirée de la mythologie grecque, et plus particulièrement de l’Iliade. Le terme « ilionides » reprend le nom « ilion », autre dénomination de Troie, et le suffixe patronymique « ide » qui rattache à une dynastie en grec (Lagides, Atrides…). On pourrait donc traduire leur nom par « les fils d’Ilion ».

Si l’Iliade, « Le poème d’Ilion » a été mise par écrit plus tardivement, on estime que la guerre de Troie s’est déroulée durant les âges obscurs (VIIIe av. notre ère). La cité se situait en Asie Mineure (Turquie actuelle), une région qui est aussi le berceau de nombreux dieux grecs.

Par la suite, le peuplement grec durant l’Antiquité est marqué par des épisodes de diaspora: les cités-États étant trop petites ou bien des tensions internes poussent un groupe à partir fonder une colonie. Les Ilionides reprennent ce schéma en n’ayant pas de capitale, mais une alliance entre les cités.

Troie, Wolfgang Petersen, 2004

Dans mon roman

Comme pour chaque peuple, j’ai choisi un point d’arrivée précis dans l’histoire. Vous l’aurez compris, il s’agit ici de la chute de Troie. Les premiers héros de culture grecque parvenus ici sont les Troyens morts en défendant leur cité attaquée par les Achéens (des Grecs continentaux). Ils ont donc identifié cette terre comme étant les Champs Elysées, cette partie des enfers grecs réservée aux héros et aux gens vertueux. Par la suite, d’autres Grecs plus tardifs les ont rejoints: des Grecs tout d’abord, puis des Romains. Ces derniers connaissent bien la culture et la langue grecque (qui est la langue de la culture pour eux), et par proximité culturelle, intègre le peuple ilionide. C’est ainsi que la famille Gracchus apparait dans le tome 2.

Plusieurs éléments dans mon roman s’inspirent de motifs mythologiques, notamment issus des Métamorphoses d’Ovide.

Géopolitique :

Dans un premier temps, l’arrivée des Ilionides ne perturbe pas la géopolitique de ce monde. Les Fomors sont installés  plus au Nord-Est et les Gaëls dans les plaines d’élevage. La structure ilionide des cités-États et leur préférence pour la zone côtière rendent pacifique la cohabitation. L’arrivée des Erans change la donne. De culture perse, ils deviennent vite leurs ennemis jurés.

Religion :

Athéna, musée du Vatican

Les Ilionides prédisent l’avenir à l’aide des auspices, la divination selon le comportement des animaux, ou encore des oracles. Ils sont également polythéistes et reprennent le panthéon ancien des Grecs (même si certains noms ont évolué différemment):

Tseüs, dieu solaire et dominant

Istia, déesse du foyer et épouse de Tseüs

Sybelle, déesse de la fertilité

Kytéria, déesse de la paix et de l’amour

Palleas, déesse de la guerre

Phébos, dieu des arts et de la beauté

Rhadamanthe, dieu des morts

Nérée, dieu de la mer

Domaine de prédilection :

Les Ilionides sont réputés pour leurs centres du savoir.  Les Ilionides s’imposent peu à peu dans le domaine des sciences et de la culture, avec la création d’universités, de centres de formation et de bibliothèques. Il n’est guère étonnant que l’Académie de magie se soit cachée dans l’une de leur cité, Dentralia.

Blason :

La bannière du peuple ilionide représente un cheval. Certains historiens pensent qu’il s’agit de se rappeler la ruse qui a causé leur perte.

 

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