Autour de La Terre des Héros / Généralité

Zoom sur …. les Erans

Le peuple éran s’inspire directement de la civilisation perse. C’est la base la plus compliquée pour moi, car constituée d’un multiculturalisme important. Le terme « Eran » apparait au IIIe s. avant notre ère « Eran » pour désigner la région qui a donné plus tard le nom de l’Iran.

  • Le fond mythologique

La civilisation perse a vu le jour vers 3200 av. J.C sur le territoire actuel de l’Iran, et s’est diffusée sur une grande partie du Moyen-Orient durant l’Antiquité. En étendant leur territoire, les Perses se confrontent à des réalités locales différentes, notamment en matière de religion ou de langue. Il ne faut pas les voir à l’époque des Achéménides comme une civilisation unique, mais comme un mélange de peuples issus des Babyloniens ou encore des Phéniciens.

 

 

Origine des Érans :

Dans mon roman, les Érans sont issus des troupes défaites à la bataille de Gaugamèles qui a vu la victoire écrasante d’Alexandre le Grand. Le roi des Perses, Darius III est défait puis finalement assassiné par son propre camp en -330. Cet échec marque la fin de la première phase de l’histoire perse. J’ai donc imaginé l’arrivée dans l’autre monde des soldats s’étant courageusement battus dans le désert contre l’armée d’Alexandre, avant d’être abandonnés par leur roi en fuite.

Géopolitique :

En raison du lourd passé conflictuel avec les Ilionides, d’origine grecque, les deux peuples sont farouchement ennemis.

En arrivant dans l’Autre Monde, les Érans se sont doucement constitué un territoire que les guerres, notamment avec les Ilionides ont entamés. Depuis plusieurs siècles, les Érans ont une politique d’isolement et d’échanges minimums avec leur voisin. Leur maitrise du désert leur garantit leur domaine. Aujourd’hui, les liaisons maritimes concurrencent les voies terrestres, ce qui écarte d’autant plus les Érans de l’hégémonie commerciale.

Religion :

Les Érans se disputent autour de deux grandes religions, le mazdéisme et l’avestique. La première est précurseure du monothéisme, tandis que l’autre est polythéiste et très ancienne.

Dans le roman, cette question d’appartenance religieuse oppose la société éranne, ainsi que les deux dynasties royales.

Si Ahramaz est perçu comme le dieu suprême, pour les érans polythéistes s’ajoutent :

Mitra : dieu solaire et pourvoyeur

Shin : dieu lunaire, il éclaire dans l’obscurité et règne sur les étoiles et la nuit

Mot : dieu des morts

Anhat : déesse de l’eau et de la fertilité

Angra : dieu du mal.

Domaine de prédilection :

Les Érans étaient autrefois réputés pour leurs chantiers navals et le commerce. La perte de leur monopole et la politique d’isolement ont mis à mal leur économie et leur place dans le monde diplomatique.

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