C’est la rentrée et après deux mois (enfin presque) de vacances, il est temps de reprendre un nouveau rythme. Voici le bilan de mon été:
-
Une grosse pause !
Fin juin, j’avais prévu une énorme liste de choses à faire pendant l’été. Je voulais me former aux réseaux sociaux, finir une nouvelle, finir le 1e jet de mon roman numéro 9, refaire les couvertures et les mises en pages, dessiner et profiter des enfants. C’était beaucoup trop ambitieux de base, alors avec un gros découragement, ça été encore pire. J’ai aussi enchainé les coups durs : un refus d’un salon, des déconvenues, un décès qui m’a émue, une publication qui tarde, l’attente de réponses des maisons d’édition, etc.
Depuis cet hiver, je peine à me retrouver dans les changements de la communauté littéraire. Nous dépendons de plus en plus des réseaux sociaux, qui sont aussi anxiogènes. Je constate que je suis loin d’être la seule, mais ça ne me rassure pas. Ce n’est pas grave, je dois juste relativiser et trouver une nouvelle façon de fonctionner avec ces paramètres.
À la fin de la première semaine de juillet, l’évidence s’est imposée à moi : je devais mettre un gros frein à mon rythme. Je n’arrivais ni à profiter des enfants ni à avancer dans mon travail, et je culpabilisais de partout. Alors oui, je n’ai quasiment rien fait cet été. Enfin un peu quand même.
-
Un peu moins d’écriture…
Avec une pause, c’est évidemment ce point qui a été affecté. Je n’ai pas avancé ma nouvelle et mon roman n’a reçu que 5000 mots. Bref, ça n’a pas été productif à ce niveau.
-
Mais plus de lecture !
Déjà, j’ai lu ! 4 livres en deux semaines, ça ne m’arrive qu’en vacances :
– Les chroniques de Zéphyria, 1 Améthyste, d’Axelle Colau. J’ai eu des déconvenues en romantasy, mais pas avec celle-ci. Le roman suit l’histoire d’Evangéline qui remonte le temps pour sauver sa famille et sa vie, après avoir été l’instrument d’un odieux complot. L’occasion de recommencer, de faire des choix différents, dont celui de son époux. J’ai aimé que l’univers soit construit, et que ce ne soit pas une simple histoire d’amour. Evangéline utilise la magie sigillaire, ce qu’on ne voit pas souvent (Erwan approuve). Les personnages secondaires ont également leur histoire. Mon seul « reproche », et le mot est fort, c’est que l’histoire d’amour ne traine pas. En même temps, c’est un coup de foudre, donc bon…
– La Femme au kimono blanc d’Ana Johns. Attention, âmes sensibles s’abstenir. L’histoire est celle d’une jeune fille Naoko, tombée amoureuse d’un soldat américain durant son stationnement au Japon. Cette relation est mal vue, autant par ses parents et les Japonais, que par l’armée américaine. Nous suivons en parallèle l’histoire de Tori, dont le père est sur le point de mourir. On devine plus ou moins le lien entre les deux, sans en être sûre. Au début, c’est doux. Une histoire d’amour contrariée, certes, mais on a bon espoir. Et puis tout bascule. On apprend que Naoko est enceinte, et on découvre une facette honteuse du Japon. Un bébé métis, personne n’en voulait à l’époque. Ce roman me fait penser au film Philomena.
– Et viva la Vida, de Sophie Jomain. Marnie se sent grosse et a du mal à s’accepter tel quelle. Quand elle rencontre Fran, une femme sûre d’elle qui s’assume, elle accepte de partir avec elle pour un circuit en Picardie, et faire enfin les choses qu’elle s’interdit de faire à cause de son poids. Mais tout n’est pas aussi simple… J’ai trouvé l’histoire touchante et me suis retrouvée en Marnie sur certains points.
– Héloïse et les fleurs du sérail d’Elisa Sebet. Ce roman est la suite d’un autre (que je n’ai pas lu), mais ce n’est pas gênant. On suit l’histoire d’Héloïse qui se retrouve prisonnière d’un harem algérien dans les années 1810. Entre résilience et résistance, Héloïse subit cette captivité dans l’attente d’une solution. Si l’autrice a fait des recherches solides, je suis sortie mitigée de ma lecture. J’ai trouvé que l’histoire d’Héloïse manquait de tension. Elle se sort souvent trop bien des situations, et les dangers touchent surtout les autres.
-
Préparation du relié.
Je l’annonçais comme une intention, mais je viens de justement finaliser la maquette. La Terre des Héros ressort sous un nouveau format, dans une réédition reliée un peu spéciale. Une nouvelle carte et des illustrations intérieures viennent agrémenter cette version. Les reliés seront bientôt en vente via Amazon, et en vente directe en salon avec une version + (relief doré et vernis sélectif). 8 ans après sa sortie, La Terre des héros continue à bien se vendre, et la possibilité maintenant de faire des reliés m’a convaincue de vous offrir cette réédition améliorée.
Ces livres seront repris sous mon label « Tintagel », collection Pendragon (fantasy).
-
Sélection pour le PPI24
J’avais envie de participer à ce prix l’an dernier, mais je n’avais pas de sortie en autoédition. Cette année, c’est avec sa couverture qu’il a été sélectionné par l’équipe. Une bonne nouvelle qui m’a mis du baume au cœur ! Rendez-vous bientôt donc pour le PPI24 !
-
Un peu de graphisme
Cet été, j’ai donc avancé ce projet du relié. J’ai pu faire un portrait d’Aleya et refaire la carte du monde. Je suis contente du résultat et je pense développer en format carte postale ces illustrations pour les proposer en goodies lors des salons.
-
À venir
Cette année, je ne serai pas à Arcana, car je ne peux pas encore être à deux endroits en même temps. Par contre, je serai à Chalon-sur-Saône, la ville où j’ai grandi, à l’occasion des GeeksLegend. Je me réjouis de rencontrer le public bourguignon !
Pas de commentaire